from an article in a daily athens newspaper on 01/03/2008. The english translation...
The death of a young resident in the center of Athens after he was beaten by three police officers, was reported to the Lawyers Team for the Rights of Refugees by a lot of witnesses of the incident. As the witnesses report, for six days they were searching for any traces of the victim, who was already transfered to the hospital, but the responsible of the police department of Acropolis denied to give any information.
The savage event happened, according to the witnesses, on the 22nd of February, after 2 o'clock in midday, in the region of Omonia at the centre of Athens. Three police officers on motors, stopped Abdukarim Yahya Idris, a 25-30 years old Sudan citizen.
Afterwards, they used excessive and undue violence against him. One of the police officers struck him repeatedly with much cruelty. He kicked him so hard in the face, that he fell unconscious on the ground, while blood was running from his mouth. The witnesses shouted on the police officers to stop, saying "What are you doing? You're going to kill him!". Finally the victim was transferred by ambulance to the hospital.
Acquaintances of the victim began seeking for him tensely. Last Wednesday, they went to the police department of Acropolis with a lawyer but in vain again. In the end, on Thursday of 28th of February, they were informed by the Polyclinic of Athens that the victim had been transported dead to the hospital and that the next day, 23 February, police officers of the department of Acropolis had received the corpse!
His funeral had been programmed for yesterday. Because the victim does not have other relatives here, the Lawyers Team for the Rights of Refugees registered lawsuit to the district attorney's office, so that a forensic examination will take place in time
and in french translation...
Le décès d’un jeune étranger au centre d’Athènes, après être frappé à mort par trois policiers a été dénoncé au Groupe d’Avocats pour les droits des immigrés par des nombreux témoins. Selon eux, ils cherchaient pendant six jours les traces de la victime qui avait été transporté à l’hôpital en ambulance, mais les policiers du commissariat d’Acropole où ils se sont adressés ont refusé de donner la moindre information.
Cet incident, d’une cruauté inouïe, s’est déroulé, toujours selon les témoins, le 22 février à 14h00, dans le quartier d’Omonoia au centre d’Athènes. D’après le témoignage, trois policiers en moto ont arrêté Abdukarim Yahya Idris, citoyen soudanais, âgé de 25-30 ans.
Ils ont ensuite exercé sur lui une violence terrible et sans raison. Un des policiers l’a frappé très fort à plusieurs reprises. Il lui a mis un coup de pied au visage, si fort qu’il l’a assommé tandis que du sang coulait de sa bouche. Les passants criaient aux policiers d’arrêter. « Qu’est-ce que vous faites. Vous allez le tuer », disaient-ils. Finalement, la victime a été transportée en ambulance à l’hôpital..
Ses proches ont commencé à le chercher et mardi dernier ils se sont rendus au commissariat d’Acropole assistés par un avocat, mais ils n’ont toujours pas eu d’informations. Finalement, le jeudi 28 février la Polyclinique d’Athènes les a informé que la victime avait décédée avant son arrivée à l’hôpital et que, le lendemain, 23 février, les policiers avaient emporté le cadavre !
Son enterrement aurait lieu hier. Etant donné que la victime n’avait pas de famille en Grèce, le Groupe d’Avocats a déposé une plainte auprès du Parquet, afin qu’une autopsie médico-légale soit effectuée à temps.
Traduit du journal ELEUTHEROTYPIA - 01/03/2008